On est connectés, mais déconnectés.

On est connectés à Internet, avec son champs infini des possibles. On sait tout ce qui se passe dans le monde. On veut agir sur tout. On nous dit qu’on peut tout être.

“Ensemble”, mais seuls, sans repères, on est submergés par un flux incessant d’informations. Nos pensées font de même. Guidés par nos peurs, on ne vit plus dans le réel. On plane au dessus de l’existence de visio en visio, de connaissance en connaissance, de distraction en distraction. Constamment en vitesse. Constamment en surface.

Pourtant, au fond de nous, une essence nous appelle. Dès qu’on ralentit et qu’on passe du temps dans la nature ou avec nos proches, on la ressent. Écouter cette essence est un courage. Autour de cet effort, le bruit continue. Des hordes de conteurs nous disent quoi faire pour tendre vers soi. Là aussi, on s’oublie en les écoutant trop.

Il est temps d’apprendre à l’écouter, cette essence :
de déconnecter du bruit, des écrans, des pensées, des injonctions, et des actualités pour se reconnecter à soi, ses émotions, ses aspirations profondes, aux autres, à la nature et au réel.

D’une vie saturée à une vie pleine, d’une vie bruyante à une vie mélodieuse, d’une vie “connectée” à une vie connectée.